Conference abstract

Méningite ourlienne chez l’adulte: à propos de 10 cas

Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2017:4(99).03 Dec 2017.
doi: 10.11604/pamj-cp.2017.4.99.427
Archived on: 03 Dec 2017
Contact the corresponding author
Keywords: Méningite, oreillon, méningite ourlienne
Abstract

Méningite ourlienne chez l’adulte: à propos de 10 cas

Hajer Azouzi1, Houda Ghorbel1, Lilia Zrelli1, Fatima Amorri2, Souad Yahyaoui3,&

1Service des Maladies Infectieuses, Hôpital Régional Mohamed Ben Sassi, Gabès, Tunisie, 2Service de Consultation Externe, Hôpital Régional Mohamed Ben Sassi, Gabès, Tunisie, 3Centre de Soins de Santé de Base de Ghannouch, Gabès, Tunisie

&Auteur correspondant
Souad Yahyaoui, Centre de Soins de Santé de Base de Ghannouch, Gabès, Tunisie

Résumé

Introduction: l’objectif etait de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques, des méningites aiguës ourliennes chez l’adulte.

Méthodes: une étude rétrospective descriptive sur dossiers des patients hospitalisés dans le service de maladies infectieuses à Gabès pour méningite ourlienne durant la période entre décembre 2015 et aout 2016. La méningite était définie par un nombre de leucocytes dans le LCR > 10/mm3. L’origine ourlienne de la méningite était retenue devant: présence de cas similaires dans l’entourage et/ou apparition d’une parotidite et/ou orchite.

Résultats: parmi les 25 cas de méningite à liquide clair pris en charge durant la période d’étude, l’origine ourlienne était retenue chez 10 patients (40%). L’âge moyen au moment du diagnostic était de 26,33 ans (17-65 ans). Des cas d’oreillons dans l’entourage durant les 3 dernières semaines étaient retrouvés dans 2 cas. Aucun antécédent pathologique n’était noté. Le délai moyen d’hospitalisation était de 6,55 jours (2-15 jours). La durée moyenne d’hospitalisation était de 4 jours (3-5 jours). Un syndrome méningé fébrile était retrouvé dans 5 cas, associé à une parotidite dans 8 cas, à une orchite dans 2 cas et une pancréatite dans 7 cas. Une ponction lombaire ramenait un liquide clair à prédominance lymphocytaire dans tous les cas. Une hyperprotéinorachie modérée (< 1,5g/1) était retrouvée dans 2 cas et une hypoglycorachie (glycorachie/glycémie < 0,4) dans un cas. Le traitement était symptomatique dans tous les cas. L’évolution était favorable, sans séquelles chez tous nos patients.

Conclusion: l’origine ourlienne est une étiologie relativement fréquente de méningite à liquide claire chez l’adulte, le contexte épidémiologique et les signes cliniques sont primordiaux pour l’orientation diagnostique.