Conference abstract

Kyste hydatique ovarien primaire et isolé: une localisation exceptionnelle

Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2017:4(63).28 Nov 2017.
doi: 10.11604/pamj-cp.2017.4.63.261
Archived on: 28 Nov 2017
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Keywords: Kyste hydatique, echinococcose, ovaire
Abstract

Kyste hydatique ovarien primaire et isolé: une localisation exceptionnelle

Safa Trabelsi1,&, Nesrine Belgacem1, Hassène Baïli1, Najla Lassoued1, Maher Béji1, Salem Bouomrani1

1Service de Médecine Interne, Hôpital Militaire de Gabès, Tunisie

&Auteur correspondant
Safa Trabelsi, Service de Médecine Interne, Hôpital Militaire de Gabès, Tunisie

Résumé

Introduction: la localisation ovarienne du kyste hydatique reste exceptionnelle et inhabituelle même dans les pays à haute endémicité pour cette parasitose. Sa fréquence est évaluée à 0.2 - 2.25% (Cattorini L. 2011, Eser I. 2014). Sa présentation est souvent non spécifique et peut poser un problème de diagnostic différentiel avec le cancer ovarien (Ertas IE. 2014). Nous en rapportons une.

Méthodes: femme âgée de 32 ans sans antécédents pathologiques particuliers, fut admise pour des douleurs abdominales diffuses avec sensation de pesanteur pelvienne sans fièvre ni trouble de transit. La palpation de la fosse iliaque gauche révélait une masse rénitente indolore de 7-8 cm de diamètre et mobile par rapport à la paroi. Au toucher vaginal on palpait une masse latéro-uterine indolore.

Résultats: l’échographie complétée par un scanner abdominal montrait une lésion pseudo-tumorale de 7 cm de diamètre, hétérogène et cloisonnée. Devant cet aspect suspect, une laparotomie fut réalisée. A l’intervention, on trouvait une lésion kystique de 7 cm de diamètre au dépend de l’ovaire gauche dont l’aspect rappelle celui d’un kyste hydatique. Après ovariectomie, l’examen microscopique et histologique secondaire confirmait le diagnostic d’un kyste hydatique multi-vésiculaire. L’imagerie pulmonaire et hépatique n’a pas objectivé d’autres localisations hydatiques.

Conclusion: le kyste hydatique mérite d’être évoqué comme diagnostic différentiel des tuméfactions ovariennes dans les pays endémiques comme le nôtre.