Conference abstract

Prise en charge multidisciplinaire des cancers de la prostate: expérience de l´Hôpital Général de Douala

Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2023:16(31).15 Mar 2023.
doi: 10.11604/pamj-cp.2023.16.31.2195
Archived on: 15 Mar 2023
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Keywords: Cancer de la prostate, multidisciplinaire, hormonal
Oral presentation

Prise en charge multidisciplinaire des cancers de la prostate: expérience de l´Hôpital Général de Douala

Epoupa Ngalle Frantz Guy1,2,&, Essomba Armel Quentin1, Eyong Eta Divine1,3, Moby Mpah Edouard Herve4, Owon Abessolo Philippe Hernandez2, Barla Mathio Esther1, Luma Nname Henry1,2, Ze Minkande Jacqueline2

1Hôpital Général de Douala, Douala, Cameroun, 2Faculté de Médecine et de Sciences Biomédicales de Yaoundé 1, Yaoundé, Cameroun, 3Faculté de Sciences de la Santé, Université de Buea, Buea, Cameroun, 4Faculté de Médecine et de Sciences Pharmaceutiques, Universite de Douala, Douala, Cameroun

&Auteur correspondant

Introduction: le cancer de la prostate est le premier cancer chez l’homme au Cameroun. Il faudrait le détecter précocement et fournir des soins multidisciplinaires ou urologue, radiothérapeute et oncologue coordonnent leur approche. Nous évaluons le profil des patients suivis dans les unités d'oncologie et d'urologie de l’Hôpital Général de Douala.

Méthodes: nous avons effectué une étude transversale avec collecte rétrospective des données des patients atteints du cancer de la prostate entre novembre 2021 et juillet 2022 soit 9 mois dans le Service d’Oncologie et Radiothérapie et l'Unité d'Urologie du Département de Chirurgie Générale de l’Hôpital Général de Douala.

Résultats: cinquante-un (51) cas ont été inclus avec pour âge moyen 67,7 ans. Cinquante-neuf (59%) présentaient un score de Gleason entre 8-10. 76,47% sont arrivés à un stade métastatique. Au stade métastatique, la prise en charge des patients avant leur arrivé était essentiellement hormonale soit anti-androgène, inhibiteur LH-RH et Castration chirurgicale (77,14%). Le PSA Total initial variait entre 7 et 4125 ng/ml avec une moyenne de 423,005 ng/ml.

Conclusion: diagnostic précoce de Cancer de la prostate reste un défi. Une meilleure prise en charge passe par l’amélioration des conditions pour une détection précoce et volontaire des personnes à risque, mais aussi par l’amélioration de la prise en charge.