Conference abstract

Perceptions des parents et des professionnels de la santé sur l´introduction du vaccin anti-virus du Papillome Humain au Cameroun: cas de la Région du Centre

Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2023:18(191).03 Oct 2023.
doi: 10.11604/pamj-cp.2023.18.191.2273
Archived on: 03 Oct 2023
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Keywords: VPH, vaccin, cancer, perceptions, Cameroun
Oral presentation

Perceptions des parents et des professionnels de la santé sur l´introduction du vaccin anti-virus du Papillome Humain au Cameroun: cas de la Région du Centre

Guenou Etienne1,2,3,&, Voukeng Zambo Marius4, Wakam Nkontchou Blaise5, Beyala Bita’a Landry1, Eugénie d’Alessandro3

1Meilleur Accès aux Soins de Santé (MA SANTE), Yaounde, Cameroun, 2Laboratoire National de Santé Publique, Cameroun, 3Aix Marseille Université, Marseille, France, 4Consultant UNICEF, 5Polio Consultant Supporting the Bill & Melinda Gates Foundation, USA

&Auteur correspondant

Introduction: à l’échelle mondiale, près d'un demi-million de femmes sont atteintes d'un cancer du col utérin chaque année. Les nouveaux vaccins destinés à prévenir l’infection par le VPH, principale cause du cancer du col de l’utérus, ont le potentiel de protéger les nouvelles générations de filles du même sort. Cette étude avait pour objectif de comprendre les perceptions des parents et des professionnels de santé sur l’introduction du vaccin anti-virus du papillome humain dans la région du centre-Cameroun.

Méthode: de mars à avril 2019, une étude descriptive a été menée dans le district de santé d’Obala. Les données quantitatives recueillies ont été à l’aide d’un questionnaire et analysées à l’aide du logiciel SPSS.

Résultat: au total, 257 participants ont été recrutés (168 parents et 89 professionnels de santé). La majorité des professionnels de santé (93,3%) déclare connaître le cancer du col de l’utérus. Concernant les parents, la connaissance de ce cancer est de 54,2% avec un taux de dépistage faible (7,1%). De plus on observe que l’information sur l’existence d’un vaccin contre le VPH chez les parents est de 16,7%. La quasi-totalité du personnel de santé (96,6%) et des parents (82,7%) sont favorable à une campagne et à l’accès à ce nouveau vaccin via le PEV. Toutefois, nombreux d’entre eux (94,6%) expliquent qu’ils souhaitent avoir plus d’information avant de prendre une décision.

Conclusion: la connaissance du vaccin anti-VPH comme outil de prévention du cancer du col de l'utérus s'est révélée très faible. L’information et la sensibilisation de la population sur le cancer du col de l’utérus, sur le vaccin contre le VPH et sur la sécurité des vaccins sont des mesures indispensables pour favoriser l’adhésion du public à la campagne de vaccination contre le VPH.